Conformément à la promesse et à la volonté présidentielle, cette nouvelle loi d’aide au développement dote la France d’une politique modernisée et renforcée de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales avec, pour la première fois, une programmation budgétaire et une stratégie précisément tracée. En effet, selon un rapport de la Banque mondiale, le contexte de pandémie de la Covid-19, qui n’épargne aucun continent, accentue davantage l’imbrication des crises, aggrave les inégalités mondiales, la pauvreté et les crises humanitaires qui alimentent l’instabilité internationale et menacent d’autant plus les biens publics mondiaux qui nous lient tous (santé, climat, biodiversité, éducation etc.).
Les pays les plus vulnérables (Afrique subsaharienne, petits pays insulaires) ne peuvent pas faire face, seuls, aux multiples défis, dont ils ne sont pas historiquement responsables. Or, la décennie que nous vivons sera déterminante pour nous tous. Nous devons les accompagner. De même, en poursuivant nos efforts en faveur de la santé mondiale, nous contribuons à la protection mondiale contre des épidémies. La situation actuelle est là pour nous rappeler à quel point nous sommes interdépendants les uns des autres. Adapter la loi d’orientation et de programmation sur la politique de développement de 2014 avec de nouvelles mesures permet de répondre à notre hauteur, à notre place, aux grands enjeux du monde.
Le 24 octobre 1970, l’assemblée générale des Nations Unies adopte la résolution de 2626 qui fixe l’objectif de consacrer 0,7% de la richesse nationale à l’aide publique au développement.
Il aura fallu attendre 50 ans pour que cette promesse soit honorée.
Dès 2017, Emmanuel Macron avait pris des engagements forts pour la politique de partenariats et de solidarité internationale comme :
Cette loi est une preuve supplémentaire de l’engagement du Gouvernement et de la Majorité pour le multilatéralisme, la coopération et la résolution en commun de tous les défis mondiaux. Aider les pays les plus vulnérables à réduire les fractures et poursuivre leur transition vers des modèles de croissance plus résilients, plus inclusifs et plus durables : c’est seulement ainsi qu’à terme, les crises et désordres géopolitiques pourront être durablement résolus.