FAUX – Même si ADP est privatisé, ce sera toujours à l’État d’être le garant de nos frontières. En vendant ses activités commerciales, il pourra d’ailleurs se consacrer plus amplement à cette tâche.
FAUX – Au contraire. Le couvre-feu d’Orly (aucun décollage après 23h30) ainsi que le nombre maximum de vols seront désormais inscrits dans la loi, ce qui était réclamé par les riverains depuis de nombreuses années. Concernant l’aéroport de Roissy, il est prévu dans le projet de loi d’augmenter les ressources financières du fond de compensation des nuisances aéroportuaires.
FAUX– ADP est bien rentable aujourd’hui. Son cours en bourse a été multiplié par 3,5 depuis 2006 ce qui assurera à l’État un bon prix de vente. Mais pourquoi ne pas continuer à miser sur cette affaire qui fonctionne ?
Roissy était en 2018 le 37ème aéroport du monde (32ème en 2017) pour sa qualité de service (classement annuel réalisé par Skytrax sur la base de notation des passagers). Quatre aéroports européens font partie du top 10. S’il veut s’améliorer, de forts investissements doivent être faits et l’État français, endetté, n’en est pas capable.
FAUX – Au contraire car en se séparant des activités commerciales, l’État se concentrera sur l’amélioration des missions de sécurité, de protection des frontières mais aussi de sauvegarde de l’environnement et de limitation des nuisances pour les riverains.
FAUX – Il y a 15 ou 20 ans, nous aurions peut-être pu dire qu’ADP était un monopole. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas : ADP doit faire face à une concurrence européenne et mondiale féroce, comme les hubs de Francfort, Heathrow au Royaume-Uni ou ceux des pays du Golfe. Pour gagner, la compagnie nationale Air France a besoin d’un hub de classe mondiale.
FAUX – Le but ici est de s’inspirer des succès des aéroports de Lyon et de Nice, qui sont unanimement considérés comme de grandes réussites.
De plus, des garanties seront mises en place :
* Contrairement aux autoroutes, la régulation d’ADP (Aéroports de Paris) empêche tout surprofit ;
* L’État garde le dernier mot sur la fixation des tarifs ;
* Ces tarifs seront contrôlés tous les 5 ans par une autorité indépendante.